L’autodafé de l’université Cheikh Anta Diop

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L’autodafé de l’université est la chose que je n’ai pas compris. C’est comme un individu qui en colère, brûle sa maison, casse sa voiture, suicide son lieu de travail. C’est de l’auto destruction, une volonté de tabula rasa.

Comme pour dire, j’en ai fini avec ce lieu, il ne m’a jamais servi à rien, il ne me servira plus à rien. Je n’ai rien acquis ici. Je ne lui dois rien. Ce qui a provoqué une « haine » et une destruction méthodique et organisée.

Des apprenants de ce niveau ne peuvent subir les manipulations qui pour nourrir l’opinium font croire que la faculté de droit ne sert à rien « brûlez les facultés de droits », les journalistes ne servent à rien « brûler les écoles de journalisme ». Non ces apprenants sont l’élite dans les intelligents.

Cela nous laisse penser que ce n’est pas un hasard ou un accident. La furie dans les lieux d’apprentissages sont une réflexion organisée à dessein pour se débarrasser de catégories socio-professionnelles facilement catalogables et qui dans leurs quotidiens cherchent à se différencier.

Ŋañane

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