Au Sénégal, les ministres sont soumis à une enquête de moralité avant leurs nominations, et si des choses sont découvertes après, ils risquent de perdre leurs postes à cause de fautes morales.
La moralité est, ici et ailleurs, un gage de bonne tenue des affaires de la cité.
Quid du Président:
Le président doit être le meilleur d’entre nous en qualités et en valeurs. Il doit donc être d’une moralité irréprochable, d’autant plus qu’il doit, pour choisir ses ministres et directeurs, faire une enquête sur leur moral. Il ne peut pas être plus amoral que tous les autres.
Plus d’une carrière politique ou même professionnelle de par le monde ont été anéantis par un « procès moral ».
DSK est l’exemple le plus patent. Le probable remplaçant de Mélenchon a eu sa carrière anéantie par une gifle faite à sa femme. Clinton a échappé à l’impeachment, ainsi de suite.
Seul Trump a su sortir de ses « procès moraux » en utilisant son imposant opinium qui lui pardonnait toutes les dérives. En effet, la morale est balayée par les opiniums qui ne sont que dans leurs propres logiciels et logiques. Dans eux, le chef est un saint attaqué et comploté qui n’a jamais tort.