Dans l’histoire récente, marquée par de grands conflits (Guerre Mondiale, décolonisation, esclavage…) Amath THIAW étudiant sociologue

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Dans l’histoire récente, marquée par de grands conflits (Guerre Mondiale, décolonisation, esclavage…)

l’on aura toujours vu une sorte d’effacements des traces, de la vérité. Mais il demeura toujours des cicatrices semi-béantes, de résistantances qui renaîtront des cendres du passé (concept d’Identité). D’où l’adage qui dit : un crime n’est jamais parfait. 

Des combats qui transcendent les petites personnes qui l’ont animé sans merci avec tant d’engagement, de méchanceté et de cruauté provoquant des milliers de personnes mortes sur la base de décisions d’un Homme ou d’une institution le plus souvent implicitement partisane (Israel-Palestine avec l’ONU ou Hitler avec l’extermination juive).
Le grand penseur Karl Marx disait que «…l’histoire, c’est la lutte des classes ». La lutte ,toujours, des riches contres des pauvres, des employeurs contre les employés, des hommes de valeurs contre les arrivistes, d’une nouvelle génération contre une idée répandue etc. Bref, la lutte des classes revêt d’une caractère existentielle.
Par ailleurs, tant que les sénégalais n’auront pas une vision hollistique du Sénégal, de ses potentialités, sa richesse et surtout de sa forte jeunesse, on faiblira sur une vision biaisée, car centrée « dakaroise”.
La preuve est que les sénégalais, ayant fait l’étranger, sont vraisemblablement plus engagés souvent pour le développement de leur pays et de surcroît sur les divers luttes pour un retour au bercail plus prometteur. Car ayant découvert le monde, la vitesse à laquelle elle dépasse l’Afrique.
L’Afrique actuelle doit apprendre à voler de ses propres ailes, se relever de ses cendres et oser s’affirmer dans un monde nouveau qui se redessine marqué par les BRICS, et une exigence de sa jeunesse. Certes que se départir du poids historique n’est pas chose aisée. L’Afrique a trop subi, oui. Mais le fatalisme est l’apanage des faibles d’esprit, des complexés.
C’est pourquoi les pays africains se doivent de trouver l’équilibre entre les aspirations légitimes de leur jeunesse et les maigres économies . Dans le cas contraire, elle laissera place toujours à des remue-ménages cycliques comme le terrorisme, le népotisme ou l’autoritarisme.
Le Sénégal est le seul pays d’Afrique de l’Ouest qui résiste aux coups d’états militaires (côte d’ivoire : coup d’etat constitutionnel). Il y va des différents scénarios en vogue ces temps-ci, avec les mises au arrêt spectaculaire de bon nombre de dignitaires, du leader d’opposition Ousmane Sonko, des journalistes et bon nombre de détenus, de comprendre que le Sénégal est à un virage décisif pour le devenir de sa nation. Les ressources nouvelles (pétrole et gaz) ne devraient pas faire l’objet de compromis et/ou pour des peurs de représailles à tel point qu’on sacrifie les sénégalais-es.
Un état d’esprit, une conviction et un engagement volontaire pour la construction du pays, d’un continent lézardé par tant de deals et de compromis par une élite, qui afini de sucer le bas peuple au fur des temps. Voilà ce qu’est le PASTEF : une Vision patriotique aux antipodes d’une pratique malsaine, corruptrice, politicienne de notre administration dans toutes ses formes.
A moins que les sénégalais ne veulent pas être dirigés par d’honnêtes personnalités, de pieux et de gens soucieux de l’intérêt national avant et après tout.
Un CV atypique ayant postulé pour le devenir de cette nation est persécuté au vu et au su de tous. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal un candidat n’aura été assez clean et plébiscité.
Chacun témoin de l’histoire, l’avenir nous dira de notre responsabilité !

 

Amath THIAW étudiant sociologue

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